La jeunesse, l’égalité, l’avenir.

« La jeunesse est impatiente et sévère dans ses jugements, probablement plus en France qu’ailleurs, certainement aujourd’hui plus qu’avant. Ce n’est pas moi qui vous en blâmerais, vous les jeunes, car vous avez de fortes raisons d’être inquiets, d’être critiques. Je n’ignore pas ces raisons. Mais je sais aussi qu’il dépend de vous que votre critique demeure vaine et votre impatience stérile, ou qu’elles soient, l’une et l’autre, et dès maintenant, des ferments d’énergie et d’action ».

Message à la Jeunesse, discours prononcé par Pierre Mendès France,  le 22 décembre 1955

Le candidat François HOLLANDE, élu président de la république a souhaité, voulu et mis en place les actions nécessaires pour lutter très activement contre le chômage des jeunes.

Il n’est pire désespoir que celui d’une génération qui renonce à l’avenir sur le simple fait qu’elle soit systématiquement écartée de l’action politique ; le logement, la santé, l’éducation, le travail… mais également d’un lien intergénérationnel essentiel avec les seniors, la retraite.

Sans des actions énergiques pour la formation et l’emploi des jeunes, sur l’accès au logement, sur l’égalité des chances et la fin des discriminations, quel message apporter sur l’avenir à la jeunesse ?

L’égalité chez les jeunes, c’est la fin des discriminations sur les origines, sur le sexe, sur les quartiers… C’est ce qui caractérise la jeunesse, l’égalité dans l’énergie à construire sa vie, à imaginer son avenir, à définir la société dans laquelle les jeunes veulent vivre et s’épanouir.

Accepter la parole des jeunes n’est pas simple, les préoccupations de l’avenir n’ont pas forcément de lien direct avec les problèmes du présent. Mais cela n’interdit, en aucun cas, de mettre en place le dialogue, la concertation et le partage des responsabilités.

Il n’y a pas plusieurs jeunesses dans une société, mais une jeunesse qui occupe tous les espaces, tant à l’usine qu’à l’université. Pour les premiers l'implication dans la société intervient plus vite, pour les seconds l’avenir se vit à plus long terme.

Nous ne devons jamais dissocier une génération des couleurs de l’arc en ciel qu’elle représente, car c’est ralentir, éteindre ou renoncer l’avenir que porte toute jeunesse dans sa diversité et ses aspirations.

Les actions menées par le gouvernement pour relancer une véritable politique de la jeunesse sont déjà mis en pratique. D’autres suivront car le chantier est important. Cet élan engagé ne doit plus connaître de rupture, car la jeunesse, qu’on le veuille ou non, c’est l’avenir de la France.